Pourquoi ne meurt-on plus d'amour?
janvier
2011
- prix: 6,20 €
format : 100 x 170 mm
80 pages
ISBN: 978-2-84485-368-4
Extrait de Paradoxes et problèmes
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Paradoxes et problèmes
John Donne
"PARADOXE III : Que les hommes vieux sont plus fantasques que les jeunes.
Qui peut lire ce paradoxe qu'il ne me pense plus fantasque que je n'étais hier quand je ne pensais pas ainsi ? Et si un jour se produit en moi un si sensible changement, qui ne fera le poids des ans ? Être fantasque est chez l'homme jeune un débordement calculé, une folie de ruse ; chez le vieil homme, dont les sens ont fané ce devient naturel, donc plus parfait et plein."
Qui peut lire ce paradoxe qu'il ne me pense plus fantasque que je n'étais hier quand je ne pensais pas ainsi ? Et si un jour se produit en moi un si sensible changement, qui ne fera le poids des ans ? Être fantasque est chez l'homme jeune un débordement calculé, une folie de ruse ; chez le vieil homme, dont les sens ont fané ce devient naturel, donc plus parfait et plein."
Ces Paradoxes et problèmes ont été publiés deux ans après la mort de John Donne. L'auteur n'avait jamais osé de son vivant en divulguer la teneur. Le texte sera d'ailleurs censuré dans ses deux premières éditions. Il n'a paru au complet qu'en 1980.
Exercice prisé dans les écoles de droit fréquentées par Donne, le paradoxe peut prendre la forme d'un éloge à la gloire d'une chose ou d'une personne méprisée ou bien à la faveur d'une opinion tenue pour absurde. Ainsi Donne discute par exemple du paradoxe qui veut que "les dons du corps valent mieux que ceux de l'esprit ou de la fortune" ou celui qui veut que "les lâches seuls osent mourir". Donne est par contre le premier auteur à introduire dans la langue anglaise le jeu social et poétique du problème, consistant à proposer plusieurs réponses à une question posée. Par exemple : "Pourquoi les grands choisissent-ils, entre ceux qui les servent, de favoriser les maquereaux ?" Entre autres raisons, parce que ce sont les seuls qui se font remarquer... Ainsi John Donne aime à prendre le contre-pied des opinions reçues. Et, fort de cette verve ironique, il parvient à déjouer les conventions.
Exercice prisé dans les écoles de droit fréquentées par Donne, le paradoxe peut prendre la forme d'un éloge à la gloire d'une chose ou d'une personne méprisée ou bien à la faveur d'une opinion tenue pour absurde. Ainsi Donne discute par exemple du paradoxe qui veut que "les dons du corps valent mieux que ceux de l'esprit ou de la fortune" ou celui qui veut que "les lâches seuls osent mourir". Donne est par contre le premier auteur à introduire dans la langue anglaise le jeu social et poétique du problème, consistant à proposer plusieurs réponses à une question posée. Par exemple : "Pourquoi les grands choisissent-ils, entre ceux qui les servent, de favoriser les maquereaux ?" Entre autres raisons, parce que ce sont les seuls qui se font remarquer... Ainsi John Donne aime à prendre le contre-pied des opinions reçues. Et, fort de cette verve ironique, il parvient à déjouer les conventions.
Traduit de l'anglais par Pierre Alferi.
Image de couverture : William Wegman.
Image de couverture : William Wegman.
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