La formule était simple: des paroles imprononçables, des beats irrésistibles.
avril
2002
- prix: 6,20 €
format : 100 x 170 mm
64 pages
ISBN: 2-84485- 093-6
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Soljas
Nik Cohn
“Une histoire circule à propos d’un garçon nommé Lawrence, du sixième arrondissement, qui se rendit dans un club du quatrième arrondissement. Les quatrième et sixième arrondissements sont en bons termes, pas les quatrième et septième. Du coup quand Lawrence entra dans le club, des blacks lui demandèrent de quel quartier il venait. Lawrence leva les mains en l’air, quatre doigts tendus sur l’une, deux sur l’autre. Mais il dansait, il faisait sombre, et les blacks ne purent voir que le pouce de la main aux quatre doigts levés était replié. Ils comprirent ‘septième arrondissement’. Alors ils lui mirent une balle dans la tête, une autre dans la poitrine, et une dans le ventre. Aux yeux des soljas, l’incident était regrettable, mais pas tragique. Peu d’entre eux voyaient à long terme ; ils vivaient au jour le jour. Ils ‘balançaient des cailloux’ (dealaient du crack), braquaient des station-services et des supérettes, purgaient leur peine à la prison du Comté d’Orléans. Tôt ou tard, ils se feraient très probablement buter.”
Les soljas, ce sont les “soldiers”, les soldats, nom que se donnent eux-mêmes ces enfants et adolescents noirs qui traînent en bandes rivales dans les rues de La Nouvelle-Orléans, et dont l’espérance de vie ne dépasse guère les 20 ans. Lorsque l’un d’entre eux se fait tuer, il a sa photo sur le T-shirt de ses copains. À travers les destins croisés d’une petite frappe, d’un chanteur de rap parvenu au sommet, d’un enfant qui essaie d’échapper à la carrière toute tracée de dealer, Nik Cohn dresse le portrait à la fois terrifiant et plein d’humour du microcosme de La Nouvelle-Orléans telle que le reflète à sa manière le rap.
Traduit de l'anglais par Julia Dorner.
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