août
2024
- prix: 6,50 €
format : 100 x 170 mm
112 pages
ISBN: 979-10-304-3084-4 Existe aussi aux formats ePub et PDF
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La Désobéissance civile
Henry David Thoreau
En juillet 1846, Henry David Thoreau passe une nuit en prison pour avoir refusé de payer un impôt à un État qui cautionne l’esclavage. Cet événement marque son existence et donne naissance trois ans plus tard à La Désobéissance civile. Dans ce texte, il s'interroge sur la tyrannie de la majorité : ne peut-il exister un gouvernement dans lequel la conscience déciderait du juste et de l’injuste, plutôt que les majorités ? Quelle est la place de la conscience individuelle face à la loi ? Comment l’homme juste doit-il agir sous un gouvernement injuste ? Son intransigeance morale est telle qu'il appelle à transgresser la règle de l'utilité commune mise en avant par l'anglais William Paley et à rendre justice à l'esclave et au Mexicain quel qu'en soit le coût pour la nation. En formulant un modèle de révolte pacifique inédit, ce texte connaîtra un destin remarquable dans l’histoire des luttes non-violentes, de Gandhi à Martin Luther King.
William Paley faisait de l'utilité le fondement de la morale et de l'État. Le critère du juste est l'utilité : elle seule fait d'une règle morale une obligation. Dans Le devoir de soumission au gouvernement civil (1785), il formule sa règle de l'utilité commune. On doit obéir au gouvernement tant qu'il favorise l'intérêt général, mais y résister peut aussi être un devoir, à la condition que l'on n'ajoute pas aux maux que l'on combat et que le bien public y gagne. Ce qu'il résume ainsi : si l'utilité publique en est le fondement, elle est aussi la mesure de l'obéissance civile.
Suivi de “Le devoir de soumission au gouvernement civil” de William Paley.
Traduit de l'anglais par Stéphane Thomas.
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