Et après tout, n'est-ce pas ça, Spinoza ? Euclide dans une main, la Bible dans l'autre.
octobre
2017
- prix: 6,20 €
format : 100 x 170 mm
192 pages
ISBN: 979-10-304-0774-7
Extrait de "Préface aux œuvres posthumes de Spinoza"
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Préface aux Œuvres posthumes de Spinoza
Jarig Jelles
''Quoique les écrits contenus dans ce livre, Bienveillant Lecteur, soient pour la plupart inachevés, et aient été fort peu examinés, polis et amendés par l’Auteur lui-même, il n’a pourtant pas semblé dépourvu d’intérêt de les livrer au public, en ceci qu’ils n’offriront pas peu d’utilité au monde lettré, ni peu de science au Lecteur Philosophe qui, sans s’appuyer sur l’apparence du vrai ni être mû par l’autorité, recherche des raisons solides et des vérités hors de doute.''
En février 1677, Spinoza meurt de la phtisie à La Haye. En novembre paraissent en latin ses Œuvres posthumes. Ce volume, qui comprend plusieurs textes majeurs, est précédé d’une préface qui a tout de l’énigme.
Anonyme, originellement rédigée en néerlandais puis traduite en latin, elle oriente la lecture de Spinoza dans une voie inédite.
Dans la tradition française, Spinoza est perçu comme un critique fervent du christianisme, étranger à toute religiosité : un athée, en somme. Ce texte – qui s’avèrera être de la main de Jarig Jelles – montre au contraire que la doctrine morale de l’Éthique selon Spinoza peut être qualifiée de “chrétienne”.
La raison ? Une méprise due à une interprétation erronée, non de l’œuvre de Spinoza mais de la Bible elle-même. Dans la grande majorité de ses éditions françaises, les traductions auront effacé pour plusieurs siècles la part rationnelle des Écritures.
Cette préface d’une portée capitale restitue non seulement l’un des ressorts fondamentaux de la pensée de Spinoza mais aussi, à l’esprit des lecteurs francophones, un aspect oublié de la doctrine chrétienne.
Révélatrice d’une histoire étonnante, cette préface bouleverse notre compréhension de Spinoza, du christianisme et ouvre une réflexion profonde sur la traduction.
Anonyme, originellement rédigée en néerlandais puis traduite en latin, elle oriente la lecture de Spinoza dans une voie inédite.
Dans la tradition française, Spinoza est perçu comme un critique fervent du christianisme, étranger à toute religiosité : un athée, en somme. Ce texte – qui s’avèrera être de la main de Jarig Jelles – montre au contraire que la doctrine morale de l’Éthique selon Spinoza peut être qualifiée de “chrétienne”.
La raison ? Une méprise due à une interprétation erronée, non de l’œuvre de Spinoza mais de la Bible elle-même. Dans la grande majorité de ses éditions françaises, les traductions auront effacé pour plusieurs siècles la part rationnelle des Écritures.
Cette préface d’une portée capitale restitue non seulement l’un des ressorts fondamentaux de la pensée de Spinoza mais aussi, à l’esprit des lecteurs francophones, un aspect oublié de la doctrine chrétienne.
Révélatrice d’une histoire étonnante, cette préface bouleverse notre compréhension de Spinoza, du christianisme et ouvre une réflexion profonde sur la traduction.
Précédé de "Le salut par l'Éthique" de Bernard Pautrat.
Traduit du latin par Bernard Pautrat.
Édition bilingue.
Traduit du latin par Bernard Pautrat.
Édition bilingue.
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