La crise existe comme les monstres sous les lits des enfants.
août
2009
- prix: 6,20 €
format : 100 x 170 mm
64 pages
ISBN: 979-10-304-2257-3 Existe aussi aux formats ePub et PDF
Extrait de “La Crise commence où finit le langage”
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La crise commence où finit le langage
Éric Chauvier
‘‘Si je reprends la dernière phrase, soit ‘La crise de système est devenue une crise de confiance’, pouvez-vous vous projeter distinctement dans ce ‘système’, et comprendre les liens réels qui le relient à votre existence ? Quant à cette ‘crise de confiance’, elle n’est pas plus claire. Qu’est-ce que cet environnement glauque, sans localisation précise, où votre confiance serait en berne ? Enfin, qu’est-ce que cette conversion d’une raison systémique en raison psychologique ? Le manque de précision est évident. De quoi parle-t-on au juste ? Ces mots ne font référence à aucun contexte. Ce sont des coquilles vides, qui planent très haut dans l’éther.’’
À travers La Crise commence où finit le langage, Éric Chauvier tente de saisir les raisons de l’essor de la “crise” qui, plus qu’un mal de notre temps, apparaît comme le nouveau mode de désignation de la catastrophe auquel sembleraient vouées l’Histoire et l’espèce humaine.
Loin de consentir à un tel fatalisme, l’auteur entreprend de mettre à jour ce qui se cache derrière le mot “crise” dans la mesure où ce terme semble avant tout être agité comme un paravent voué à décourager toute tentative de compréhension du phénomène qu’il recouvre. Prenant à rebours la logique médiatique qui appréhende le phénomène à “un degré hollywoodien”, Éric Chauvier choisit, à partir d’une focale microsociologique, de soutirer d’un fait banal de la vie quotidienne l’élément révélateur du fonctionnement d’un système.
Prenant ses racines dans le langage, c’est à une crise de la culture que nous sommes confrontés. En affirmant que “l’accès à la raison anthropologique de la crise n’est pas la chasse gardée d’une élite de spécialistes”, Éric Chauvier contribue, par l’intermédiaire de cet ouvrage, à alerter ses contemporains sur la nécessité impérieuse de se réapproprier le langage.
Loin de consentir à un tel fatalisme, l’auteur entreprend de mettre à jour ce qui se cache derrière le mot “crise” dans la mesure où ce terme semble avant tout être agité comme un paravent voué à décourager toute tentative de compréhension du phénomène qu’il recouvre. Prenant à rebours la logique médiatique qui appréhende le phénomène à “un degré hollywoodien”, Éric Chauvier choisit, à partir d’une focale microsociologique, de soutirer d’un fait banal de la vie quotidienne l’élément révélateur du fonctionnement d’un système.
Prenant ses racines dans le langage, c’est à une crise de la culture que nous sommes confrontés. En affirmant que “l’accès à la raison anthropologique de la crise n’est pas la chasse gardée d’une élite de spécialistes”, Éric Chauvier contribue, par l’intermédiaire de cet ouvrage, à alerter ses contemporains sur la nécessité impérieuse de se réapproprier le langage.
Suivi de Comment la crise a généré les réseaux sociaux, texte inédit d’Éric Chauvier.