Fallait-il encore que la dévastation étendît ses ravages jusqu'aux rives du Nil !
janvier
2024
- prix: 3,20 €
format : 100 x 140 mm
48 pages
ISBN: 979-10-304-3060-8 Existe aussi aux formats ePub et PDF
Extrait de “L'Obélisque de Louqsor”
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L'Obélisque de Louqsor
Pétrus Borel
“Croirez-vous avoir donné beaucoup d’éclat à votre nation, croirez-vous l’avoir fort rehaussée, quand vous aurez enfoui dans la vase de la Tamise, ou dans la boue de la Seine, l’œuvre de deux ou trois mille ans, les chefs-d’oeuvre de quinze ou vingt peuples ; quand vous aurez empilé dans vos carrefours, et dans vos magasins, Romains sur Etrusques, Egyptiens sur Hindous, Italiens sur Arabes, Grecs sur Mexicains ?”
Dans ce pamphlet vigoureux, Pétrus Borel s’insurge contre l’acquisition de l’obélisque de Louqsor, cadeau diplomatique du vice-roi égyptien. Nous sommes en 1833, soit trois ans avant que l’obélisque ne soit érigé sur la place de la Concorde, et quatre ans avant la création de la commission des monuments historiques par François Guizot.
À travers l’obélisque, Pétrus Borel fustige le délaissement du patrimoine français et s’en prend aux scientifiques pilleurs de trésors. Empreint de la fascination des romantiques pour les ruines du passé, il livre une réflexion pleine de verve sur l’attitude des autorités françaises, préférant faire venir de pays lointains des monuments ou objets archéologiques plutôt que de s’intéresser à leur patrimoine national.
Dans ce pamphlet vigoureux, Pétrus Borel s’insurge contre l’acquisition de l’obélisque de Louqsor, cadeau diplomatique du vice-roi égyptien. Nous sommes en 1833, soit trois ans avant que l’obélisque ne soit érigé sur la place de la Concorde, et quatre ans avant la création de la commission des monuments historiques par François Guizot.
À travers l’obélisque, Pétrus Borel fustige le délaissement du patrimoine français et s’en prend aux scientifiques pilleurs de trésors. Empreint de la fascination des romantiques pour les ruines du passé, il livre une réflexion pleine de verve sur l’attitude des autorités françaises, préférant faire venir de pays lointains des monuments ou objets archéologiques plutôt que de s’intéresser à leur patrimoine national.
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