Editions Allia

Laure

Colette Peignot (1903-1938), issue d'une famille parisienne aisée et baptisée Laure par Georges Bataille et Michel Leiris­ qui établirent, en 1943, une édition posthume de ses écrits, gagna la Russie par conviction dans les anées 20 et devint la maîtresse de Boris Pilniak­. Celle qui écrirait plus tard "j'idéalise en sucre candi puis je tourne au vinaigre", de retour à Paris en 1931, se lia avec Boris Souvarine et participa au financement de la revue La Critique­ sociale, où elle signa des textes sous le pseudonyme de Claude Araxe. Une profonde amitié naquit également entre elle et Michel Leiris qui l'évoquerait avec émotion dans ses écrits, notamment Fourbis.
Le présent texte inspira Georges­ Bataille pour L’Abbé C, auteur avec qui elle entretint une relation passionnelle et pour qui elle représenta une véritable muse. Il déposa dans le cercueil de celle qu'il surnomma "la Vierge sale" les vers du Mariage du ciel et de l'enfer de William Blake.

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